Adrienne :
Malgré mon jeune âge ,j’ai pendant des années fais des yoyo un coup 94 kilos un autre 65 mon corps n’a pas bien supporté cela ,je le voyait difforme ;j’étais mal et j’enviais beaucoup ces autres filles.
Avec le temps j’ai découvert le végatarisme Frugivorisme j’ai commencé par garder mes poils ,parce que il faut l’avouer,l’épilation ça fais mal et c’est pas normal de les enlever.
J’ai mon point de vue la dessus et par la même occasion j’avais une amie qui faisait du naturisme.
J’ai commencé par dormir nue ,et je dormais très bien.
Puis je suis sortie nue dans la nature c’était magique.
Je me suis sentie en harmonie avec la terre. Cela m’a aidé à prendre confiance en moi et à aimer mon corps et surtout dans le rapport avec les autres.
Je ne me suis jamais aussi bien sentie.
Et dire que toute ces femmes s’emprisonnent avec leurs talons ;soutien gorge et j’en passe.
Mon dieu être nue c’est une libération.
Claire:
Je suis une personne de nature très complexée, je me suis toujours trouvé difforme, et par conséquent je suis également très pudique.
Mon mari avait décidé d’aller en vacance en camping naturiste principalement pour nos 3 enfants qui adorent être nus. Pendant les 800kms que nous avons parcouru jusqu’à ce camping, j’étais angoissée, je me disais que je n’y arriverai jamais, que de toute façon ça ne me plairait pas et que mon paréo allait être mon meilleur ami pendant toute la semaine à venir.
Arrivés au camping, ben voilà on y était, je ne pouvais plus faire demi-tour, j’allais passer 1 semaine à avoir honte de mon corps, j’en avais des sueurs (en plus il faisait chaud).
Sortis de la voiture, mon mari dit aux enfants « allez déshabillez vous les enfants ! », oh lala je suis la prochaine !!!!
Les enfants, un peu interloqués, me regardaient avec leurs grands yeux, je leur ai dit » allez, papa a dit de se déshabiller, alors on se déshabille ! »
J’ai donc du leur montrer l’exemple, et là tout à coup ma vision des choses a changé (oui c’est allé très vite chez moi), j’ai senti le soleil et une petite brise sur des parties de mon corps habituellement cachés, c’était d’une douceur tellement agréable, j’étais bien !
Nous sommes tous parti à la douche, nous avons croisé des gens qui, à mon plus grand étonnement, regardaient mon visage et non mon corps repoussant et difforme.
Moi-même je me suis surprise à ne les regarder que dans les yeux, bien plus qu’en camping textile. Bien sur je voyais qu’ils étaient nu, surtout de loin, mais tout ce que je voyais c’était des gens, je ne voyais même pas s’ils étaient grands, petits, gros ou mince, c’est là que je me suis rendu compte qu’on est tous fait pareils, et que finalement je suis comme tout le monde, mon corps difforme n’est qu’un corps d’être humain.
Le bien-être que l’on ressent lorsqu’on est nu face aux éléments, cette sensation de fraîcheur chauffée par le soleil, est indescriptible, tout simplement parce qu’on ne peut pas comprendre tant qu’on n’a pas essayé.
Ce qui est sûr c’est que les complexes, la pudeur et la gène ne sont plus présents, même les classes sociales n’existent plus, tout ça pour laisser place à un profond sentiment de bien-être et d’harmonie avec la nature. Après 1 semaine plongée dans ce confort si simple, le retour de la jupe/débardeur était très difficile, j’ai redécouvert la sueur et l’inconfort de la chaleur dans la voiture.
Depuis cette expérience, je n’imagine plus une semaine de vacance habillée, je me sens beaucoup mieux dans mon corps même si je sais bien qu’il n’est pas parfait et je conseille à tout mon entourage d’essayer, il faut essayer pour comprendre, il n’y a pas de secret.
Et à mes amis, je leur explique également le côté pratique, à 5 on a besoin que d’une petite valise, fini la séance d’habillage d’1h pour les enfants tout les matins, et qu’elle joie de voir ses enfants heureux de vivre nus.
J’espère ne pas avoir été trop longue Cordialement Claire
Julie 36 ans
« Le naturisme ? C’est comme Obelix, je suis tombée dedans quand j’étais toute petite. Sans m’en rendre vraiment compte.
Doucement, gentiment. Oui mes parents sont naturistes. Et pourtant, portant, oui, j’ai vécu ma première fois naturiste. Pas celle d’une personne adulte mais avec mes yeux d’adolescente. Car comme beaucoup d’enfants mes parents ont divorcé.
Ma mère, qui avait la garde de ma sœur et de moi-même, ne nous emmenait pas en vacances dans des clubs naturistes.
Pourquoi ? Bien que ma mère et moi, nous nous promenions nues chez nous (nous étions entre « filles »), nous étions en vacances très souvent avec notre grand-mère qui elle n’était pas naturiste.
Ma sœur était également très pudique.
Est-ce pour cette raison ?
Ou parce que le comité d’entreprise de ma mère nous permettait de partir dans des centres de vacances textiles pour trois fois rien ?
Je ne sais pas. C’est ainsi que je vivais nue à la maison, passais mes vacances habillées. Quand j’allais chez mon père en Picardie, ce n’était pas forcément l’été, puisque nous profitions de la période estivale pour passer un mois en colonie de vacances et l’autre avec ma mère.
Résultat : nous étions souvent chez lui alors que le froid s’était déjà abattu sur le nord du pays.
Quand j’étais toute petite, il nous emmenait avec lui dans les centres de vacances naturistes mais il s’agit pour moi de souvenirs flous, un peu vagues et en y repensant à présent, je me dis que les gens devaient forcément être tout nus.
Mais mon regard de petite fille n’était sûrement pas surpris de cet état de fait et il a quelque peu occulté ce « détail ».
Marrant. Et puis les vacances chez mon père se sont espacées avec l’adolescence pour toutes les raisons qui peuvent toucher cet âge si bizarre. On préférait se retrouver entre cousines chez les grands-parents que de passer son été avec ses propres parents.
Et puis mon père n’avait plus beaucoup de temps de vacances : il dirigeait alors son propre journal. C’est ainsi qu’aussi doucement que le naturisme était arrivé dans ma vie, il s’est éloigné de mes habitudes de jeune fille.
Puis il y eu ce jour, où mon père et sa femme nous ont accueilli chez eux. Il faisait beau et très chaud.
On a décidé d’aller sur la côte une journée, lui laissant tomber son travail journalistique et moi trop ravie de voir la mer. Nous avons marché avec nos serviettes jusqu’à une belle plage. C’était parfait ! Nous n’étions pas du tout « serviette contre serviette ».
Le plus naturellement du monde mon père s’est déshabillé et ma belle mère aussi. J’ai tourné la tête à gauche et à droite et je me suis aperçue que tout le monde autour de nous était nu.
J’avais emmené mon maillot de bain. Mais c’était ridicule. Mon père m’a expliqué qu’on ne pouvait pas porter de maillot ici.
Ma sœur était mortifiée.
Elle a refusé tout net de se déshabiller. Elle avait 17 ou 18 ans. J’en avais 15 ou 16. Mon père n’a pas insisté.
C’est sa peur, son stress qui m’a fait peur à moi. Pourquoi avait-elle si peur de se mettre nue ? Étais-ce honteux ?
Je me rappelle alors que ma belle-mère était décontractée et naturelle. Alors je n’ai pas pris mon maillot et je me suis laissée telle quelle. Au début pour « faire comme les autres ».
Parce que je me suis dis aussi que les gens allaient nous demander de partir si nous étions deux à être habillées alors que la norme était d’être nues. J’avais vraiment peur qu’on nous chasse et je voulais rester sur la plage et profiter du soleil.
Je me rappelle avoir été prise entre trois sentiments : la peur de n’être pas « dans la norme », celle d’être jugée par ma sœur habillée et celle de devoir partir chassée manu militari. C’est alors que nue comme un ver ma belle mère a continué à parler comme d’habitude.
Je me suis dis : « zut alors soi toi-même. Tu t’en fiches ! ». Je suis restée nue et nos discussions se sont éternisées.
J’étais bien. Sans prise de tête.
Personne ne nous regardait. Il faisait bon. Il faisait chaud. Ce jour-là je ne me suis pas baigné car dans le nord je trouve l’eau beaucoup trop froide.
Cet épisode est loin d’être anodin dans la vie d’une adolescente. Parce que les enfants essayent toujours d’être comme les autres. Mais si les autres sont nus. Si les autres ne jugent pas. Alors c’est ce modèle qui devient la norme.
Ce jour-là j’ai oublié la nudité.
Pas que celle d’avoir enlevé les vêtements. J’ai enlever les vêtements de mon cerveau. Ceux qui empêchent de faire ce que l’on veut sans se poser de question.
Je sais que certains diront que ce n’est pas une vraie première expérience de la nudité. Mais c’est celle qui m’a marqué et qui fut ma première mise à nue. »
Véronika:
1ere fois que j’ai pratiqué le naturisme « en public »….. .je pensais en fait que ça allait etre plus dur que ca!
surtout que lorsque les gens sont nus autour de vous, ca aide beaucoup!
quel ressenti? :
du bien être, un soupcon de liberté, et ne pas se demander « qu’est ce que je vais mettre demain » ……le plus : se baigner dans l’océan nue!!!!!
rien a voir avec un maillot de bain. on a l’impression de faire partie de l’océan, de ne faire qu’un, les vagues vous habille…….
.dormir nue?
un pur bonheur de ….confort.!
conclusion : être nue pour moi, c’est pouvoir se montrer tel que l’on est vraiment. Ne pas se faire draguer par le 1er venu….
eh bé voui, nue, on vous drague moins ! oufffff, plus besoin de se déguiser pour plaire !!!!
On vous aborde pour se que vous êtes, par pour se que vous paraissez et on vous regarde dans les yeux! la nudité aide aux vrais rapports humains !
Par contre, je ne cherche pas a convaincre une amie….j’en parle librement mais c’est tout..
ah ! au fait, j’ai oublié quelques choses qui va plaire aux femmes complexées, qui voyant mon commentaire, se disent :
Oui mais biensur, celle la , elle doit avoir un corps de rêve et elle s’en fou, pas un kilo en trop, des seins tip top, bien bronzée et tout et tout …… (oui oui nous les femmes on pense comme ca!) alors :
je n’ai absolument pas un corps de rêve (comme ceux dans les magasines)….j’ai quelques kilo en trop,(enfin je crois, j’ai pas de balance ! mais oui, je vais dire a mon gout, 4 ou 5 en trop) je n’ai pas les seins refaits, donc bé y tombent un peu….oh pas trop quand meme, et je bronze très peu…..donc madame tout le monde au niveau physique…..mais moi je m’en fou !!!!! hi hi hi
Simone:
De tout temps, je n avais jamais été génée par la nudité mais jamais je n avais pensé passer le cap un jour (pas de jeu de mot, bien que ce soit là bas, que je me sois dénudée en public, lol)
Mis à part le fait que je n y retournerai plus! Bien, accompagnée d’amis naturistes de longue date, je me suis lancée et en fait, je ne me suis jamais sentie aussi bien que nue!
En fait, comme je le dis souvent à mes copinesje n’ai jamais été aussi bien dans ma peau que nue! Suis une femme un peu enrobée et depuis que je me mets nue aussi souvent que je le peux, je n’ai plus aucun complexe.
De plus, quel bonheur de savoir que nous ne sommes pas regardées comme nous pouvions l imaginer, que nous ne sommes pas jugées et qu’en somme, un énorme respect existe chez les naturistes!
Quand au fait d’être 100% en contact avec les éléments (eau, vent, soleil, sable etc) que du bonheur! quand je parle à mes copines, je leur dis tout simplement d’essayer, en compagnie de quelqu un de naturiste…. et très souvent elles y reviennent. voilà voilà, depuis, chaque fois que je le peux, c est nue que je vis
Que de beaux témoignages, que de belles histoires, que de belles découvertes. Et oui, on en fait souvent une histoire pleines d’idées préconçues et puis on découvre la simplicité, la beauté et le confort de la nudité, partagée. Merci pour ces partages.
Tous ces témoignages sont-ils authentiques?